vendredi 18 juin 2010

Essais # 2

Le Livre Électronique

Objet: Contrepieds de http://maudev-fillion.blogspot.com/


Le livre électronique est une innovation électronique prometteuse pour l’avenir qui permet d’améliorer l’efficacité et l’accessibilité des nouvelles. Cet outil, communément appelé le e-book, sert au téléchargement de livres, manuels, journaux et magazines directement sur un support numérique. Les avantages sont nombreux car les consommateurs bénéficient d’un accès rapide aux nouvelles à partir de n’importe quel endroit. Cet appareil permet aussi d’économiser du papier, de sauver de l’espace et ce support peut inclure de l’audio et des vidéos. Les entreprises de presse espèrent contrer la baisse de lectorat en offrant un contenu électronique qui permettra de rejoindre un public plus jeune et de diminuer leurs coûts de production. Le livre électronique est un nouvel outil qui permettra la propagation et la distribution du savoir.
Le livre électronique peut paraître attrayant, mais il se trouve encore sur un terrain incertain et sa pénétration du marché est plutôt lente. Il est difficile de modifier de vielles habitudes et les gens sont souvent prudents face aux changements. Du point du vue du public, publier un livre électronique, c’est encourager le piratage et la publicité. Il reste donc plusieurs interrogations concernant le mode de fonctionnement qui saura séduire le public. Selon Christine Albanel, l’ancienne ministre de la Culture et de la Communication, certains aspects qui pourraient avoir un effet de réticence chez les consommateurs doivent être évalués; «dans le domaine du livre, quels outils pour lutter contre le piratage des contenus des livres? Quelles offres légales faut-il développer?» (Netmedia, 2009) Le piratage prend plusieurs formes que le public peut envisager tel le téléchargement gratuit illégal de livres et le transfert sans limite de textes comme les journaux et les magazines à partir de l’appareil d’une connaissance. Ce phénomène démontre que les consommateurs ne sont pas en faveur d’un déboursement pour acheter un livre en ligne. «Le piratage fait diminuer le consentement à payer.» (Bruno Patino. 2008) Mais, comme l'a démontré l'industrie de la musique, la technologie numérique s'accompagne généralement de la capacité de copier, de télécharger et de partager. (La Presse Canadienne, 2010) D’autre part, le livre électronique n’est pas protégé par un mot de passe, ni par un système de verrouillage. En cas de vol, tout le contenu peut être redirigé vers un autre appareil et quiconque parvient à voler votre appareil peut également se connecter sous votre identité et acheter des ‘e-books’ dont le montant sera alors débité sur votre carte de crédit.
Pour le public, il y a aussi l’inconvénient des publicités. Dans le domaine du livre électronique, la publicité est un moyen envisageable par les éditeurs pour permettre une certaine rentabilité. Cependant, les acheteurs ne sont pas prêts à se faire imposer davantage de publicité que ce qu’ils reçoivent déjà. «Le financement par la publicité est un mode pratique de discrimination car elle fait remonter les recettes au prorata de l’audience. Il donne aussi une perception dégradée du produit.» (Patino. 2008.) Le livre électronique est un outil parfait pour cibler les gens selon leurs intérêts. Il suffit de regarder leurs goûts en matière de livres : cuisine, animaux, automobiles, etc. À chaque fois qu’une personne télécharge un livre, ces données peuvent être disponibles auprès des acteurs intéressés à vendre un produit. «L’idée de retrouver de la publicité au sein d’un roman est difficilement concevable. La publicité a déjà envahi les médias (TV, radio, internet, presse) et le livre, (…) a le grand mérite de rester aujourd’hui l’un des seuls produits résultant d’un travail éditorial, épargné par la publicité.» (Jaillet. 2010) Être encore la cible de milliers de compagnies, sans qu’on le demande, n’est peut-être pas une bonne approche pour permettre au livre électronique de conquérir le marché.

Exemple concret :



Plusieurs fabricants, notamment Apple et Amazon, considèrent la possibilité d’inclure des technologies qui permettraient d’ajouter de la publicité à partir du support des livres électroniques. «La publicité pourrait apparaître dans les marges des pages, comme les bannières de publicité sur internet.» (Relaxnews, 2009) Dernièrement, lors du lancement de la télésérie ‘Nurse Jackie’, la compagnie ‘Showtime’ a choisi le Kindle comme médium publicitaire afin de promouvoir la comédie : «La série en question va s'appuyer sur le Kindle comme support publicitaire de premier ordre, puisque les incrustations se feront entre les pages du script.» (Clément. S. 2009) Dans le même ordre d’idées, Apple compte inclure de la publicité à l’intérieur des ouvrages pour offrir une nouvelle source de revenus et diminuer les tarifs pour les consommateurs. «Apple présente sa nouvelle plateforme de publicité mobile, iAd; de même qu'iBooks, l'extraordinaire application de livre électronique et de librairie en ligne.» (APPLE. 2010) Pour ce qui a trait au piratage, il s’agit de constater le fléau du téléchargement illégal sur Internet pour le secteur de la musique, des films ou des épisodes télévisés pour voir à quel point c’est devenu un phénomène important. Le record est détenu par la télésérie ‘Lost’ qui a enregistré plus d’un million de téléchargements illégaux en 24 heures pour le dernier épisode de la série. (Relaxnews, 2010) Le public a adopté le piratage pour tous les supports numériques, ce qui laisse croire que cette forme de téléchargement pourrait également être problématique et prendre de l’ampleur auprès du commerce du livre électronique. Voici un court métrage vraiment intéressant qui mets en vedette François Bon, un écrivain qui a consacré beaucoup d'éffort au sujet de l'écriture et Internet. Il discute du piratage vers quatre minutes et vingt-cinq secondes.


La fracture numérique :



L’attrait du livre numérique rejoint seulement une petite partie de la population. Même au Québec, cet outil n’est pas accessible à tous, d’une part par contrainte monétaire et d’autre part, par le manque de support technique ou de capacités personnelles à utiliser l’appareil. «Les études dans lesquelles il est question de fracture numérique mettent avant tout l’accent sur les inégalités économiques et insistent sur l’accès aux équipements.» (George. 2010) Le coût d’achat de cette machine représente une dépense trop grande pour beaucoup de gens, sans compter qu’ils doivent souvent posséder aussi un ordinateur pour télécharger les fichiers. Aussi, les connaissances requises pour l’utilisation de cette technologie ne sont pas acquises par tous. Le livre numérique ne se démarque pas vraiment du livre traditionnel, car une personne qui ne possède pas cette technologie peut quand même facilement trouver le moyen de lire un roman ou de s’informer sur l’actualité par la version papier qui est accessible. Le livre électronique n’est donc pas un bien de consommation nécessaire mais plutôt un luxe dont l’utilité serait discutable.

Bibliographie


APPLE. 2010. «Apple annonce la version 4 du micrologiciel pour iPhone.» En Ligne : http://www.apple.com/ca/fr/pr/library/2010/04/08iphoneos.html. Consulté le 16 juin 2010.


Christine Albanel. 2009. «Livre numérique : Christine Albanel en charge d’une mission gouvernementale d’information.» Netmedia. 2 décembre. En Ligne : http://www.itespresso.fr/livre-numerique-christine-albanel-en-charge-d-une-mission-gouvernementale-d-information-32650.html. Consulté le 14 juin 2010.


Clément. S. 2009. «Nurse Jackie sur Kindle gratuitement : la publicité paye.» 2 juin. En Ligne : http://www.actualitte.com/actualite/10863-Nurse-Jackie-Kindle-gratuit-publicite.htm. Consulté le 16 juin 2010.


Goerge, Éric. 2010. «La fracture numérique en question.» En Ligne : http://www.changements.com.ulaval.ca/module14/george_txt.html. Consulté le 17 juin 2010.


Jaillet, Alexis. 2010. «De la publicité au sein des livres électroniques?» 14 avril. En Ligne : http://www.ebouquin.fr/2010/04/14/de-la-publicite-au-sein-des-livres. Consulté le 15 juin 2010.


La Presse Canadienne. 2010. «Livre électronique : nouvelle guerre au piratage en vue.» 03. Février. En Ligne: http://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/technologies-et-telecommunications/livre-electronique--nouvelle-guerre-au-piratage-en-vue/509629. Consulté le 14 juin 2010.


Office québécois de la langue française. 2010. «Grand dictionnaire terminologique. Livre électronique.» En Ligne : http://www.granddictionnaire.com/BTML/FRA/r_Motclef/index800_1.asp

Patino, Bruno. 2008. «Rapport sur le livre numérique.» En Ligne : http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/conferen/albanel/rapportpatino.pdf. Consulté le 14 juin 2010. p.21.

Relaxnews, 2009. (Le livre électronique Kindle pourrait inclure de la publicité.) 10 juillet. Cyberpresse. En Ligne : http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/produits-electroniques/200907/08/01-882267-le-livre-electronique-kindle-pourrait-inclure-de-la-publicite.php. Consulté le 15 juin 2010.



Relaxnews 2010. (Lost: un record de téléchargement illégal.) 27 mai. Cyberpresse. En Ligne : http://technaute.cyberpresse.ca/nouvelles/internet/201005/27/01-4284328-lost-un-record-de-telechargement-illegal.php. Consulté le 16 juin 2010.





jeudi 10 juin 2010

Agenda-Setting

Le modèle de l’agenda-setting :
Dans le domaine des médias, le principe de l’agenda- settinga toujours été convoité et reste encore valable de nos jours. Ce modèle résulte des études dirigées par Maxwell McCombs et Donald Shaw dans les années 70. Ils voulaient expliquer l’impact des médias de masse sur la formation des opinions individuelles. Ces sociologues américains souhaitaient démontrer la corrélation entre le contenu diffusé par les média et l’influence que ceux-ci imposent aux choix des politiciens lors des campagnes présidentielles. «Il y aurait donc une correspondance entre l’ordre accordé aux sujets par les médias et l’ordre d’importance accordés aux mêmes sujets par les politiciens» (Danielle Charron : 2009 ; 160)
À la lumière du jour, ces études s’appliquent au contexte social. Ces recherches ont permis de faire ressortir des liens entre la priorité des évènements sélectionnés et diffusés par les médias et le comportement des citoyens. Les concepts clés sont que les médias ont peu d’influence sur les opinions des gens mais orientent considérablement l’attention des individus sur des sujets particuliers. Ils dictent à quoi penser et prioriser en tant que contenu et thèmes politiques et sociaux. «The mass media may not be successful in telling us what to think, but they are stunningly successful in telling us what to think about.» (M. Sanchez, 2002) Les éléments dominants dans l’agenda médiatique deviendront alors les éléments dominants dans l’esprit des gens. «Public priorities will correlate with media exposure» (DAVIS GARISON, 2006) Aussi, les medias filtrent le contenu présenté et celui-ci devient alors la perception de la réalité pour la société. «The press and the media do not reflect reality; they filter and shape it.» (University of Twente)
Ce modèle est encore fort prisé mais il n’est pas sans faille et reste souvent partiel. Il a également fait l’objet de diverses critiques et analyses subséquentes.

Exemple de l’agenda-setting :
L’attention du public repose sur les choix médiatiques orchestrés par les journalistes et leurs supérieurs. Ainsi, lorsque qu’on demande à nos concitoyens quelles sont les situations particulières du moment, les réponses reflèteront la couverture médiatique actuelle. À titre d’exemple, prenons un évènement sportif. Lors d’évènements, il y a souvent une personnalité vedette qui est placée en avant-scène par les médias. En utilisant ce visage, les médias nous guident vers quels éléments se pencher lors de l’évènement. Ce faisant, les gens qui nous entourent utiliseront ce nom quotidiennement et les spectateurs seront rivés sur les résultats de ce personnage en particulier. La société sera influencée par les médias et s’accrochera à l’idée que cette vedette est ‘la’ personne à surveiller. Le discours de chacun sera le reflet de ce qui a fait état dans les médias. Même si la victoire ne va pas à cette personne, la société priorisera ce personnage et ses résultats.

Analyse critique de l’agenda-setting:
Depuis les fondements de ce modèle, plusieurs chercheurs tels Chapel Hill et Weaver ont tenté d’approfondir cette théorie. Voici une part des interrogations, des limites et des nouvelles possibilités qui découlent de la théorie de l’agenda-setting.
Si les médias nous dictent ce qu’il faut prioriser, ça ne veut pas dire que c’est réellement ce qui a de l’importance. En prisant certains aspects et en ignorant d’autres, la population peut avoir de la difficulté à faire des choix basés sur un bon jugement. En politique, par exemple, il est souvent question d’ignorance de la part de la majorité des gens. Ils vont donc baser leurs connaissances entièrement sur le contenu médiatique et voter en justifiant leur décision par rapport aux seules informations retenus des médias. Ils vont faire un choix qui repose seulement sur des informations présélectionnées par les médias. En ce sens, ce n’est pas pour rien que les partis politiques paient des sommes faramineuses pour obtenir une grande exposition, que les thèmes choisis sont toujours positifs et que les adversaires essaient de faire ressortir les faiblesses et les erreurs de leurs rivaux. Le rôle des médias est important mais ils laissent dans l’ombre des réalités et des informations essentielles et pertinentes.
Par ailleurs, contrairement à ce que laisse croire le modèle de l’agenda-setting, je considère que c’est souvent les intérêts de la société et de ses individus qui dictent aux médias ce qu’ils doivent diffuser. Si le but des médias est de capter l’attention du plus grand auditoire possible, comment atteindre des objectifs d’envergure si les individus ne s’intéressent pas aux sujets diffusés? Je crois donc que les médias orientent les pensées des gens mais qu’à l’inverse les intérêts de la société orientent également le choix du contenu médiatique. Les journalistes semblent parfois oublier que c’est l’union de leurs choix professionnels et de ce que désire connaître la société qui rend une information pertinente. «Numerous studies indicate a sharp divergence between the news values of professional journalists and their audi­ences.» (Everett M.Rogers, James W.Dearing, Dorine Bregman.)
On dit que les médias orientent l’attention des gens mais ils ne peuvent pas le faire à eux seuls. Je crois que les gens vont accorder de l’importance à ce qui est projeté seulement s’ils jugent que c’est pertinent. Il y a donc des limites au pouvoir des médias. Il ne faut pas oublier qu’il y a des degrés différents du besoin d’être orienté. Certaines personnes ne sont tout simplement pas intéressées par les médias. La théorie de l’agenda-setting qui veut que les gens soient influencés inconsciemment pourrait être contredit par la théorie de «Uses and gratifications» qui dit qu’au contraire les gens recherchent activement et volontairement à répondre à un besoin en sélectionnant et en utilisant les médias. «With the agenda-setting, people learn salience cues almost by accident through their exposure to the mass media. Uses and gratifications researchers would argue against this approach. People are problem solvers who approach situations to gain new knowledge. (Wayne Wanta. 1997 ; Chapter1, p.3)
Certains croient encore que les médias peuvent influencer les opinions et non seulement ce à quoi porter l’attention. Cette théorie est plausible dans certaines situations pour un nombre retreints de personnes indécises. À titre d’exemple, cette corrélation semble puissante lorsqu’il s’agit du choix d’une école pour ses enfants. Lorsqu’il y a un scandale universitaire ou que les sondages détruisent la réputation d’une école, cela conditionne notre évaluation et affecte réellement la décision finale. Il y a donc des implications personnelles et des opinions qui peuvent se former suite au contenu des médias.
La théorie de l’agenda-setting s’applique désormais à d’autres secteurs que celui politique et de la recherche sur le comportement de la société. L’art de bien manipuler les principes de l’agenda-setting permet aux gens impliqués d’optimiser les profits. Ainsi, on fait maintenant référence au concept de l’agenda-building. Les deux concepts se rejoignent mais il y a une distinction. L’agenda-setting fait référence à la connexion entre ce que les médias offrent et ce que la société priorisera et l’agenda-building fait référence au processus par le quel les organisations et journalistes vont mettre l’emphase sur certains dossier plutôt que d’autres.
«The term agenda building is defined by Lang and Lang in their Watergate study as, "a collective process in which media, government, and the citizenry reciprocally influence one another." The authors use the term to describe how "investigative reporters make certain issues more salient to the media, the public, and policy makers."» (Rachel Kramer, 1991)
Voici seulement un exemple de ce que notre théorie apporte maintenant comme outil à diverses entreprises, à la société et à la science de la communication.

Bibliographie

DANIELLE CHARRON. 2009. «Introduction à la communication ; Étude des effets des medias de masse traditionnels.» Département d’information et de communication. Université Laval. 330.p

DAVID GARISON. 2006. «Agenda Setting Theory», [En ligne]. Adresse URL : http://faculty.chass.ncsu.edu/garson/PA765/agendasetting.htm. Consulté le 1er décembre 2009

EVERETTE M.ROGERS, JAMES W.DEARING, DORINE BREGMAN. «The anatomy of Agenda-setting research.» [En ligne]. Adresse URL : http://www.soc.unitn.it/sus/membri_del_dipartimento/pagine_personali/delgrosso/personali/articoli%5Cagendasettingtotal.htm. Consulté le 5 décembre 2009

M. SANCHEZ. 2002. «Agenda-Setting» [En ligne]. Adresse URL : http://zimmer.csufresno.edu/~johnca/spch100/7-4-agenda.htm. Consulté le 3 décembre 2009

RACHEL KRAMER. 1991. «Looking at the impact of investigative journalism; Investigative Reporting and Agenda Building» [En ligne]. Adresse URL : http://www.sources.com/ssr/Docs/SSR43-7-Outrage.htm. Consulté le 4 décembre 2009.)

UNIVERSITY OF TWENTE. «Agenda setting theory» [En ligne]. Adresse URL : http://www.cw.utwente.nl/theorieenoverzicht/Theory%20clusters/Mass%20Media/Agenda-Setting_Theory.doc/. Consulté le 5 décembre 2009

WAYNE WANT. 1997. «The public and national agenda. How people learn about important issues» Lawrence Erlbaum Associates Inc., Publishers. 122. p

mercredi 2 juin 2010

La radio moderne

Personnellement, je me contente du service gratuit de modulation de fréquence (FM) diffusé par ondes hertziennes. J’écoute principalement les stations «Choix 98,1» et «Radio Énergie 98,9». Je consacre peu de temps à ce type de média outre l’écoute à bord de la voiture lors des déplacements ainsi que parfois à la maison en tant que divertissement ou lors d’évènements dominants.

En ce qui concerne la radio par satellite, je ne suis pas disposée à payer quoi que ce soit pour obtenir l’outil et l’accès. Si mes deux stations préférées venaient à disparaître sans équivalence convenable, je profiterais probablement de l’occasion pour considérer les nouvelles options. Ainsi, en ce moment, la publicité à ce sujet n’influencerait pas mon choix car je me contente grandement du service actuel.

Pour ce qui a trait à la baladodiffusion, je trouve ce concept fort intéressant. Actuellement, j’utilise ce service seulement pour écouter des émissions de Radio Canada et celles de la Semaine Verte. En ce moment, j’ai quelques émissions enregistrées sur mon ordinateur mais je les écoute généralement directement sur le lecteur. Je ne dispose pas d’autres appareils adéquats tels un baladeur. Par contre, je suis souvent tentée par la publicité qui offre ces jouets attrayants à des coûts intelligents. Aussi, je crois que l’intégration de la baladodiffusion dans le système scolaire pourrait contribuer à l’amélioration des activités pédagogiques. Ainsi, les étudiants pourraient partager leurs notes personnelles, enregistrer des débats de groupes, procéder à des interviews et télécharger des livres audio. Cependant, «la mise en marcher de ces nouveaux outils a souvent été faite rapidement, sans procéder à de réelles évaluations ou, du moins, à un suivi qui permette de comprendre les éléments mobilisés et leurs conséquences.» (Bachfischer, Lawrence, Litchfeild, Dyson et Raban ; 2008) C’est évident que chaque changement apporte un mode de vie different. Et vous, preferez-vous les modes traditionnels ou avez-vous succombé aux nouvelles techniques de diffusions. êtes-vous satisfait?

BACHFISCHER, LAWRENCE’ LITCHFEILD’ DYSON et RABAN. International Journal of technologies in higher education. 2008. Consulté le 30 septembre 2009. [En ligne]. Adresse URL : http://www.ritpu.org/IMG/pdf/ritpu0403_caron.pdf

dimanche 30 mai 2010

Mini-Essais # 1 -- ETI Converting


Dans un univers où l’avenue des technologies couronne la perfection et l’abondance, la société devient exigeante en matière de communication. La nécessité de se démarquer à moindres coûts, afin de survivre et de rejoindre le marché ciblé, est primordiale. C’est dans cet objectif que Mr. Françoise Bayzelon créa en 1997 la compagnie ETI Converting qui a marqué une révolution dans l’industrie de l’imprimerie. Son ingéniosité lui a permis de mettre au point une machinerie durable qui combine plusieurs procédés, tout en innovant une technique brevetée qui permet d’imprimer en couleur des deux côtés de l’étiquette par l’induction de silicone et d’adhésif. Cette création contribue à l’avancement de l’industrie de l’étiquette car elle offre des avantages concurrentiels puisqu’elle permet une qualité supérieure, une diversité de création d’impression ainsi que des bénéfices économiques de l’ordre de 30-70% en minimisant les pertes de matériel, de temps et de main-d’œuvre. Les équipements ETI procurent des opportunités de marché aux compagnies qui souhaitent se démarquer par des étiquettes à haute valeur ajoutée. L’imprimerie permet désormais de confectionner des étiquettes sur mesure adaptées pour des applications spécifiques. Cette innovation a été récompensée lors du gala Dominique Rollin en gagnant le Prix d’Excellence dans la catégorie ‘Prix Innovation Canada’. (Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, 2004-2005. En Ligne.) Cette année, la compagnie ETI Converting fête son 10e anniversaire et domine maintenant le marché avec plus de 70 machines vendues partout dans le monde aux leaders du domaine de l’imprimerie d’étiquettes.

Dans une société où l’abondance de l’offre est exceptionnelle, nous sommes quotidiennement confrontés à des choix concernant des produits de même catégorie et d’usage semblable. Combien de fois avons-nous acheté un produit en nous basant uniquement sur sa présentation visuelle qui se fait plus souvent qu’autrement par le simple intermédiaire d’une étiquette. Les compagnies se battent pour se démarquer de la concurrence et offrir un produit attrayant et unique. Ainsi, Mr .Bayzelon a fait fortune en utilisant ses compétences d’ingénierie pour créer une machinerie à haute efficacité technique. Cependant, à la base, ses réflexions portaient également sur la résolution de problèmes liés au domaine des communications publiques. Il savait que son produit devait aussi répondre aux exigences de compagnies qui visent ultérieurement un but ultime : de vendre la marque par le médium de l’étiquette. «Having more flexibility in production, the label printer can create value-added products that his competitors would not be able to copy. ETI machines work for both label printers problems: to be able to make unique products and to make at least 30% more on simple labels.» (Converter&Flexo, 2003. En Ligne). Maintenant que les compagnies qui ont choisi les équipements ETI bénéficient d’économies sur le matériel brut, elles peuvent ajouter des sommes d’argent dans le budget alloué au développement et à la recherche de stratégies de marketing.

Sachant qu’une étiquette oriente le choix des consommateurs vers leurs produits, certaines compagnies ont investi dans les nouvelles technologies proposées. De grandes multinationales telles l’Oréal et P&G ont reconnu l’efficacité des équipements ETI; «L’Oréal recognizes that ETI equipement represents the best oppertunity to manufacture L’Oréals new patented labels.» (Package Printing, 2006. En Ligne) À l’échelle mondiale, un acteur majeur dans le domaine de l’imprimerie d’étiquettes pour la bière a mis sa confiance dans les équipements ETI. Selon Mr. Huang Supu président de la compagnie Jiaxing Haoneng Package Co. Ltd qui distribue la bière Heineken,

«The dynamism of the company combined to the ETI technology, seem to be very positive, not only in China, but in the pressure sensitive beer market worldwide. The new designs deliver the same image of quality and integrity as the current design, but the new graphics work harder. This more dynamic look will appeal to more consumers and are expected to create greater impact on-shelf.» (LabelSummit, 2006, En Ligne)

Cette nouvelle alliance permet à la Chine d’être très compétitive sur le marché de la bière. La compagnie Jiaxing Haoneng Package Co. Ltd envisage la pénétration du marché nord américain. Selon Mr. Bayzelon, tout est possible en Chine si vous avez le bon partenaire. (2006, ETI. En Ligne) Il devient évident que l’investissement en haute technologie se répercute sur les ventes auprès du public.

Lorsqu’il s’agit de bénéfices, les parties concernées sont toujours à l’écoute. À l’intérieure d’une bureaucratie, certains élus sont désignés afin de représenter la compagnie lorsqu’il s’agit d’innover pour atteindre des objectifs. C’est ainsi que Mr. Sirois, un professionnel nommé gérant des ventes chez Industrial Marking Systems INC (IMS), s’est penché sur l’avenir de l’industrie de l’imprimerie d’étiquettes autocollantes: «The key to the company’s longevity has always been in the ability to stay at the forefront of technological and market trends.» (2006 (1), En ligne) Les nouvelles tendances en matière de marketing veulent que les étiquettes soient apposées sur toutes sortes de surfaces et de formats avec lesquels il était impossible de travailler auparavant. Les nouvelles technologies permettent de se concentrer sur les étiquettes que Mr.Sirois qualifie de ‘Luxary Labeling’ et il suggère que la demande pour ce type de visibilité est grandissante : «People are looking more and more to these types of labels as a key marketing approach.» (2006 (2), En Ligne) D’un autre côté, le marché de l’imprimerie est en compétition féroce avec des acteurs internationaux, notamment la Chine. Les changements vers de nouvelles technologies sont nécessaires dans ce marché que Mr. Sirois qualifie de marché qui est contrôlé par le prix. La valeur ajoutée n’a pas toujours été la préoccupation principale, mais les consommateurs sont plus exigeants et la communication et l’image que projette l’étiquette doivent maintenant être impeccables. À titre d'exemple, visualisez l'extrait suivant qui démontre bien les techniques d'impressions dont nous avons fait référence auparavant. Ce montage montre aussi les bénéfices économiques et les étiquettes de produits qui se retrouverons sur les étagères;
























En général, l'industrie canadienne de l'imprimerie continue de contribuer sensiblement aux livraisons manufacturières, au PIB et à l'emploi. «Vers la fin de 2009, toutefois, un certain nombre d'observateurs de l'industrie ont manifesté un optimisme croissant pour l'avenir de l'industrie canadienne de l'imprimerie.» (Statistique Canada, 2008. En Ligne) Tout porte à croire que ce secteur d’activité est stable et que la concurrence continue de s’accroître. Lorsque Mr. Bayzelon a fait ses débuts avec sa nouvelle technologie, il n’avait pas beaucoup de compétiteurs, mais aujourd’hui les possibilités se multiplient avec l’arrivée d’autres concepts qui imitent et peuvent dépasser les compétences des équipements ETI. Il est maintenant possible d’intégrer des appareils de traçabilité (REID) à même l’étiquette. De ce que je retiens de mes recherches, le secteur de l’imprimerie est prometteur et je conclu que Mr. Bayzelon en espère autant lorsqu’il cite : «Labeling has unlimited potential.» (Bayzelon, 2005. En ligne)

Bibliographie
BAYZELON, François. 2005. «Reverse Printing Revolution.» [En ligne]. Adresse URL : http://www.eticonverting.com/upload/Archive%20July-Aug%2005.pdf. Consulté le 25 mai 2010.

BAYZELON, François. 2006. «Jiaxing Haoneng Package Co. Ltd chose ETI.» [En ligne]. Adresse URL : http://www.eticonverting.com/upload/Archive%20Oct-Nov%2006.pdf. Consulté le 24 Mai 2010.

CHAMBRE DE COMMERCE et d’industrie de la Rive-Sud. 2004-2005. Rapport d’activité. «Des entreprise qui rayonnent au-delà des limites.» [En ligne]. Adresse URL : http://www.ccirs.qc.ca/documents/pdf/Rapports%20d'activit%C3%A9/CCIRS_rapport_activite_2004_2005.pdf. Consulté le 18 mai 2010.

CONVERTER & FLEXO. 2003. «Where are the label printers margin going?» [En ligne]. Adresse URL : http://www.eticonverting.com/upload/Archive%20Nov.03.pdf. Consulté le 18 mai 2010.

PACKAGE PRINTING. 2006. «L’Oréal turns toward ETI for back-to-back labels.» [En ligne]. Adresse URL: http://www.packageprinting.com/index.php?controllerName=article&contextId=41068&params=1. Consulté le 20 mai 2010.

SIROIS, Michel. 2006 (1-2). Cover Story, «Pressing to Impress.» [En ligne]. Adresse URL : http://www.eticonverting.com/upload/Archive%20Dec%2004.pdf. Consulté le 25 mai 2010.

STATISTIQUE CANADA. 2008. Imprimerie Commerciale. «Aperçu de l’industrie : Impression et activités connexes de soutien.» [En ligne]. Adresse URL : http://www.ic.gc.ca/eic/site/cp-ic.nsf/fra/co03208.html. Consulté le 27 mai 2010.

SUPU, Huang. 2006. Label Summit; «Jiaxing Haoneng Package Co. Ltd chose ETI.» [En ligne]. Adresse URL : http://www.eticonverting.com/upload/Archive%20Oct-Nov%2006.pdf. Consulté le 24 mai 2010.















samedi 15 mai 2010

Les Technologies d'Information


Bonjour à tous !

Je me nomme Sonia et j’étudie en communication dans le but d’obtenir un baccalauréat multidisciplinaire. J’ai un diplôme en technique administrative du cégep de Sainte-Foy. J’ai été élevée à Sillery, Québec et j’ai fréquenté l’école secondaire de Rochebelle.

Je suis une passionnée de la nature et des animaux et ma vie est axée sur le domaine des chevaux et du rodéo. Je suis nouvellement maman depuis le mois de janvier et j’adore ma petite fille qui se nomme Laura. Ne pouvant pas assister à la session d’hiver, je reprends le temps perdu avec deux cours d’été.

Maintenant, voyons l’impact des technologies d’information. Mon opinion globale repose sur la notion qu’il faut toujours se méfier des technologies, car le but ultime est très souvent de générer des profits. Il est vrai qu’au départ, les technologies comme la télévision, le téléphone et la presse étaient des outils de divertissement, de communication entre individus et des moyens pour mieux connaître son environnement. En gros, la télévision et le téléphone rapprochaient les individus et les journaux informaient les citoyens des enjeux politiques et des évènements majeurs. Notre société actuelle et celle à venir semblent plutôt sombrer dans la création de besoins inutiles qui ont trop souvent des effets négatifs sur les comportements des individus et de la collectivité. «Une étude menée par l’Université de Montréal et l’Université du Michigan révèle qu’une exposition à la télévision dès l’âge de deux ans a de sévères conséquences sur les enfants. Une exposition précoce peut se solder à long terme par des difficultés à l’école et de mauvaises habitudes pour la santé.» (Vulgariz, 2010 : Web) Également, plusieurs personnes sont dépendantes des technologies telles Internet et développent des habitudes malsaines qui ont des impacts sur eux et leur entourage. «Cette dépendance touche autant les jeunes que les adultes et elle est présente dans toutes les classes de la société.» (Sauvé, 2006 : Web) Je trouve que les gens accordent moins de temps aux loisirs et aux relations interpersonnelles. Ainsi, personne n’est à l’abri des nouvelles tendances qui paraissent inoffensives, telles les multiples options sur les cellulaires. À titre d’exemple personnel, j’ai été sidérée de voir que les jeunes prennent des photos avec leur cellulaires partout où ils vont, même dans les bars. On dirait qu’ils oublient de vivre le moment présent. Les technologies qui devaient libérer l’humain l’on plutôt condamné en prenant contrôle de sa vie.

Il y a tellement de différentes sphères et opinions divergentes, mais j’ai arrêté mon choix sur une vidéo qui reflète mes opinions avec l’appui de deux modèles ou théories; La ‘Seringue Hypodermique’ et le ‘Two Step Flow’.
En premier lieu, je crois que les médias électroniques sont un véhicule parfait pour transmettre de l’information que notre société va accepter comme la vérité. Selon le modèle de la ‘Seringue Hypodermique’, aussi appelé ‘modèle linéaire’; «Les médias de masse ont la capacité d’influencer directement et immédiatement les opinions et les comportements des individus.» (Langelier, 2006. Web) Ensuite, je trouve que les gens sont facilement influençables et modifient leurs opinions selon ce qui est diffusé par les médias électroniques, surtout si un personnage influent appuie certains propos. À cet égard, il y a le modèle ‘Two Step Flow’ de Katz et Lazarsfeld qui stipule une théorie semblable : «L’adoption d’un comportement ou d’une opinion se réalise au sein de groupes sociaux homogènes en deux temps. Un premier temps qui est celui de l’adoption par un petit nombre d’autorités influentes puis un second temps lorsque ces influenceurs deviennent prescripteurs auprès de l’ensemble du groupe faisant basculer la majorité de celui-ci dans l’adoption.» (Fouetillou, 2010. Web) Il y a trop d’individus qui prennent position après avoir entendu une personnalité connue ou juste une personne pour qui ils ont de l’admiration ou à qui ils donnent de la crédibilité.

En somme, les technologies ont apporté de grandes innovations pour notre société, mais la saturation de nouveau matériel engendre des conséquences plutôt néfastes. Je suis certaine que les médias renforcent l’opinion publique, qu’elle soit véridique ou fausse.

Voici un court métrage qui montre en vedette l'impacte des modèles de la 'Seryngue Hypoderique et le 'Two Step Flow':





Bibliographie

FOUETILLOU, GUILHEM. 2010. Two step flow, l’influence et le web. En Ligne : http://fr.linkfluence.net/2010/04/07/katz-lazarsfeld-two-step-flow-et-le-web. Consulté le 15 mai 2010.

SAUVÉ, MATHIEU-ROBERT SAUVÉ. 2006. La cyberdépendance. En Ligne : http://www.revue-rnd.qc.ca/retro/img4/pdf/0610d.pdf. Consulté le 15 mai 2010.

LANGELIER, RICHARD. 2006. L’influence des médias informatiques sur la formation de l’opinion publique. En Ligne : http://www.lex-electronica.org/docs/articles_56.pdf. Consulté le 15 mai 2010

VULGARIZ. 2010. La télévision est néfaste pour le développement et la santé des enfants. En Ligne : http://vulgariz.com/homme-societe/conseils/la-television-est-nefaste-pour-le-developpement-et-la-sante-des-enfants. Consulté le 14 mai 2010.

YOU TUBE. Sociological research- media has a direct influence. En Ligne: http://www.youtube.com/watch?v=fistakoNok0&feature=related. Consulté le 13 mai 2010.